La manufacture d'armes de Saint-Etienne sur Wikipedia [lien]
Les dernières "séries" parues sur ce blog ont été prise avec un petit smart phone doté d'une résolution de capture assez faible. Les images sont publiées "telles quelles" (c'est à dire "sans recadrage", ce qui est en général ma plus mauvaise habitude). Le seul traitement appliqué est un filtre "Lomo" via Picasa, sans aucune volonté de retouche particulière ou application de paramètres compliqués. Dans mon esprit, tout ça reste assez "brut" et correspond bien à "l'instant" de la prise de vue et à l'ambiance ressentie au moment où les photos ont été prises.
4 commentaires:
Comme d'habitude je pense peu importantes (négligeables au minimum) toutes ces données que tu as l'air de proposer en excuses. Le sujet est lui-même brut de décoffrage, il ne faut pas lui donner un aspect qui ne lui conviendrait pas.
Je trouve que l'endroit, que je pense "magique", s'en tire très bien naturellement.
Je ne sais pas si c'est la proximité, mais cette série me fait penser à un travail que je souhaite faire depuis si longtemps, dans une ancienne cité ouvrière au Teil (je n'en dis pas plus...) où d'ailleurs a été tourné un très bon film "Adieu Gary" de Nassim Amaouche. De ces lieux ouvriers où régnaient une grande animation il ne reste pas grand chose qui malgré tout traverse l'image... Là tu réussis ton coup avec le noir et blanc et les densités !
Bonjour Alain,
Merci de ta visite. Une fois de plus, tu pointes assez finement sur cette mauvaise habitude que j'ai d'en faire un peu trop dans l'explication. Après ton commentaire, ces quelques lignes sous cette petite série s'avèrent en effet tout à fait inutiles, voire un peu ridicules. D'où vient ce besoin d'explication/justification de ma part, c'est un truc auquel il faut que je réfléchisse ;-)...
Pour en dire un peu plus sur le lieu, il est effectivement un peu "magique". En même temps qu'étrange, à deux pas du centre ville et (nouvellement) intégré dans un programme de réhabilitation encore en cours qui lui donne un aspect anachronique et artificiel à la fois (je n'ai photographié uniquement que ce qui reste encore à l'abandon, mais certains de ces bâtiments trouvent déjà une nouvelle vie, à mille lieues de leur histoire ouvrière).
Ce passé ouvrier en voie de disparition mais qui affleure encore sur les pierres me fait penser à ce beau travail de Romain Meffre et Yves Marchand qu'on m'a fait découvrir très récemment sur les ruines de Detroit (www.marchandmeffre.com) et auquel je suis particulièrement sensible.
Merci pour le lien...
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