Spectaculaire de la part des chercheurs, la rapidité à laquelle une hypothèse formulée peut se transformer en réalité avérée. Vendredi, Patrick nous fait part des incertitudes qui planent sur son blog. Samedi, publication d'un triptyque en forme de révérence.
Glob-o-blog a ouvert ses colonnes en août 2009, presque deux ans au cours desquels il a été alimenté sans faiblesse. Aujourd'hui, cet espace est une mine d'images, de textes, de références, d'échanges. Une vraie réussite qui n'empêche pourtant pas le blogueur de se poser des questions, se remettre en cause en permanence; rechercher toujours une motivation.
Au passage, je me suis toujours demandé comment on pouvait alimenter un blog de cette façon quasi-quotidienne (un phénomène que je constate avec une constante admiration vaguement teintée d'incrédulité). Une question pour ma part purement réthorique, étant personnellement adepte d'un paresseux "slow-blogging"...
3 commentaires:
Rien que le terme "bloggeur" indique la perte, une sorte de... comme un "travail" voué à la désespérance d'on ne sait trop quoi.
Pourquoi tenir (le mot prend son plein sens) un blog ? et qu'espérer qu'il se produise ensuite ?
Je crois que pour persévérer il faut répondre dans l'ordre :
1/ je ne sais pas
2/ rien (à la rigueur, pas grand chose)
Cette photo frauduleusement (soleil dans l'œil) nous montrerait que "la solitude du bloggeur de fond" est terrible à supporter, qu'il faudrait avoir l'esprit "léger" pour que cela ne soit pas source de "tortures" diverses.
Enfin, je crois...
Il me semble aussi, Christophe, que le texte de ce billet est une version enrichie d'une précédente, qu'il la précise ?
Tenir un blog est effectivement se lancer en territoires inconnus. Le "pourquoi" de la démarche initiale n'est pas toujours évident à cerner, et ce qu'on peut en attendre recouvre d'insondables mystères. Limiter ses ambitions à "rien" ou "pas grand chose", comme tu l'écris, est une tactique habile pour se mettre en condition de ne vivre que d'agréables surprises. Pour ma part j'en suis là, chaque visite est un honneur, chaque trace laissée par un visiteur un vrai plaisir. Peut-être que cette "attente" modérée, en rapport et proportionnelle à l'investissement que je mets dans cet "ouvrage" constitue finalement un équilibre raisonnable et salvateur. Enfin, tu résumes toi-même tout ça très bien.
Malgré tout, on ne peut nier "attendre un retour", et rares sont ceux qui assument (à l'instar d'un Philippe Clerc) une démarche solitaire complètement détachée de tout environnement extérieur. Et je ne suis d'ailleurs pas certain qu'il ne traverse pas lui-mêmes certaines affres ;o)...
Le texte d'accompagnement de cette photo (pour le coup, je pense que c'est une photo) a effectivement été enrichi. Bien vu. Des événements récents me font prendre conscience de certaines vérités, comme je te l'ai déjà dit, et je crois qu'en l'occurrence une contextualisation de l'image -dans ce cas précis- ne lui enlève rien, mais permet également à "l'étranger" de passage d'approcher cette part d'intimité ici livrée et qui serait incompréhensible, opaque, fermée, autrement.
Une petite prise de conscience (et c'est pour ce qui me concerne toujours bon à prendre) sur les obligations qu'impliquent parfois l'ambition de "partager"...
On attend forcément quelque chose en retour quand on passe des heures sur quelque chose. Le reste, c'est des mots creux !
Des événements récents que "l'étranger" ne peut vraiment pas comprendre..
Il y a ici deux événements, tous deux causés par une certaine frustration, pourquoi tout mélanger ?
1) Le doute épuise celui qui tient un blog quotidien, le débit use à la longue, quoi de plus normal ? Personnellement, je décide d'arrêter toutes les semaines depuis longtemps, mais je n'arrive simplement pas. Le besoin est plus fort que la fatigue, pour combien de temps ?
2) Le dépit du webmaster devant des utilisateurs peu respectueux du travail fourni. Un fait courant dans les entreprises, mais difficile à supporter lorsqu'on considère son travail comme un "hobby"..
Autant le doute est normal, autant certains mots sont stupides.
Il y a des frustrations normales et d'autres, plus obscures !
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